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28 septembre 2005

cohabitation avec les scorpions....

 prison


Académie de KETZIOT : cohabitation forcée avec scorpions.:
C'est un centre militaire situé dans le désert du Neguev au sud du pays. Il abrite quelques 1100 académiciens . Il est divisé en quatre sections .Chacune d?entre elles est composée de quatre unité . Une unité représente soixante académiciens répartis sur trois tentes. Les tentes sont pour la plupart usées d?une surface de quarante mettre carré , soit deux mettre carré par personne. Cette toile de tente ne protège ni du soleil brûlant de la saison chaude ni du froid glacial de l?hiver.Chaque académicien dispose d?un matelas de 2 à 5 centimètres d?épaisseur Est-ce suffisant pour se protéger contre les insectes et les reptiles , notamment les scorpions ? il y a seulement trois installations sanitaires de fortune pour 60 personnes. Les autorités du centre fournissent 6 savons pour 60 personnes tous les sept jours , une éponge pour vingt personnes tous les vingt jours , un tube de dentifrice pour dix personnes tous les vingt jours. Tout ce qui est ustensile de cuisine ou de toilettes sont vieux et vétustes donc totalement rouillés.

Académie de Moscobiyeh:
Située dans la colonie Russe de Jérusalem Ouest. C’est un centre d’interrogation utilisé par le SHABAK . * cas du jeune académicien Omar 16 ans : Arrêté depuis un 16 février , ce jeune mineur eu droit à sa dose de d’humiliation et de mauvais traitements. Pendant l’interrogatoire il a subi la technique du « SHABEH ». En effet pendant une longue période il a été placé sur une chaise avec mains et pieds attachés . Les interrogateurs sont tout le temps furieux et inhumains dans leur façon de se comporter ( menaces , insultes …) . l’un des policiers lui donnait des coups de pieds à l’épaule ( il en souffre tout le temps maintenant). Même dans sa cellule , le policier l’attachait et le laisser ainsi , avec l’épuisement il dormait attaché. -Cas du jeune académicien Ibrahim 17 ans : Lui aussi a bénéficié des prestations du ‘SHABEH’ pendant l’interrogatoire. Placé sur une chaise , avec pieds attachés et mains menottées et attachées à l’arrière de la chaise , avec en prime toute sorte d’insultes. Il a été même privé de sommeil et ce pendant longtemps. Quand il revient dans sa cellule l’un des soldats s’acharnait sur lui en le frappant comme s’il avait un contentieux avec lui. 5) Académie de SHATTA : C’est un centre qui dépend de l’administration pénitentiaire. · cas du candidat Ahmed condamné à 30 ans : Suite à tous les traitements spéciaux auxquels il a eu droit , il a récolté un tas de maladie : - maux nerveux, - perd souvent connaissance ; - blessures au cou à la main et à la tête ;à cause de balles tirés par les soldats. Malgré cet état , aucun soin ne lui a été administré.

Académie d’HADORAYM:
Centre militaire plus connu sous le nom d’ El Majnouna ( qui Signifie « la dingue ») chez les Palestiniens . Le jeune académicien A... fut maintenu en isolement à El Majnouna pendant trente-quatre jours, faisant ses besoins dans une boîte en plastique et recevant sa nourriture à travers une ouverture pratiquée dans sa porte. Interrogé tous les jours, il se rappelle que certains de ses questionneurs étaient habillés en civil et se faisaient appeler “capitaine Hakim”, “capitaine Shawkat” ou “capitaine Ayub”. Il y avait aussi des bérets rouges qui se faisaient appeler “Yossi” ou “Ozmo”. Quand le jeune académicien A... fut emmené au tribunal pour que les juges statuent sur sa détention préventive, il fut condamné à rester incarcéré jusqu’à la fin de la procédure, ce que les candidats et leurs avocats appellent le “chèque en blanc”. Le jeune académicien A... fut par la suite transféré en Israël, à la prison de TELMOND. En février le jeune académicien A…. était jugé par le tribunal militaire de BEIT EL. Termes de l’accusation : “pendant les mois de septembre, octobre et novembre, il a jeté un objet ressemblant à une pierre sur un véhicule dans l’intention de blesser le conducteur. A vingt-cinq reprises, durant la dite période, lui et d’autres ont jeté des pierres sur les véhicules israéliens et militaires qui passaient par le carrefour de Beit Hanoun à chaque fois, l’accusé a jeté huit pierres”. A la lecture de l’acte d’accusation, un avocat palestinien ironise : “Il faut croire que le procureur militaire dispose d’un registre spécial dans lequel sont consignées minutieusement les occasions durant lesquelles A. a jeté des pierres et le nombre exact de pierres…” Pendant sa détention, les parents du jeune A... ne furent jamais autorisés à lui rendre visite. Depuis le début de l’Intifada II , en septembre 2000, les académiciens cisjordaniens détenus en territoire israélien n’ont en effet pas le droit de voir leurs familles. - Le cas du jeune académicien B…. : âgé de 14 ans, . Il a été accusé d’avoir jeté 32 pierres à deux reprises. n’était pas chez lui lorsque les soldats étaient venus l’arrêter, en décembre le jeune académicien B… a choisi d’aller se constituer prisonnier à la caserne d’ETZYON . “Je voulais au moins m’épargner quelques passages à tabac de la part des soldats qui seraient venus m’épingler”, explique Le jeune B…. Il a lui aussi échoué à la prison de TELMOND. Lors de leurs procès respectifs, les deux jeunes ont reconnu avoir jeté des pierres. Le jeune académicien A ... a été condamné à huit mois de prison et à une amende de 1 500 shekels [500 Euros], tandis que Le jeune B…. a écopé de six mois de prison et de 500 shekels [200 Euros]. Tous deux ont été relâchés après avoir purgé les deux tiers de leurs peines. Selon les jeunes académiciens A… et B..., environ 50 autres académiciens mineurs palestiniens étaient incarcérés en même temps qu’eux à TELMOND, beaucoup venant du même village de Housan. Ils affirment que les jeunes académiciens détenus — qu’ils soient en attente de leur jugement ou déjà condamnés — sont mêlés à des criminels adultes d’origine palestinienne ou issus des minorités ethniques raéliennes. Tous deux affirment également que ces adultes ont recours à la violence (coups, lames de rasoirs, brûlures de cigarettes) ou à la menace pour forcer les académiciens mineurs, surtout les plus faibles, à être leurs esclaves. Ils leur volent les cigarettes, les vêtements, les cartes de téléphone et la nourriture qu’ils achètent à la cantine de la prison. Certains adultes essaient aussi de violer les jeunes académiciens dans leurs cellules. Selon un habitant de Housan, des parents d’académiciens emprisonnés en Israël et des émissaires de l’Autorité palestinienne auraient approché les familles de certains prisonniers soupçonnés d’abus sexuels. Ils les auraient chargées de faire savoir aux individus en question qu’ils feraient l’objet d’une vengeance — en prison ou une fois libérés — s’ils ne mettaient pas fin à ces abus. Les jeunes académiciens A… et B…. ne sont pas les seuls à avoir subi ces abus. Leurs plaintes contre les coups et la torture pendant leur détention préventive et leurs interrogatoires, ainsi que celles relatives aux abus sexuels, correspondent aux témoignages recueillis par les avocats Khaled Kuzmar et Sahar Fransis auprès d’autres jeunes académiciens palestiniens. Tous deux représentent la section palestinienne de l’ONG Defense for Children International (DCI) et l’ONG Ad Damir, une organisation de défense des prisonniers palestiniens dont le siège est à Ramallah

Académie de NEREVEH TIRTZHA :
C’est un centre pénitencier pour femmes. Début mai, après une visite à ce centre de Neveh Tirtza, DCI a publié un rapport révélant que deux des neuf prisonnières palestiniennes détenues étaient des mineures, l’une d’elles, la jeune académicienne G….., originaire de Doura, n’avait que 14 ans. Selon M. Kuzmar, Israël aurait arrêté quelque 380 mineurs palestiniens âgés de 12 à 18 ans depuis le début de l’Intifada. Les organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme, se fondant sur la Charte des droits de l’enfant de l’ONU, rappellent que la majorité ne commence qu’à 18 ans. L’armée israélienne , quant à elle, estime que la minorité s’arrête à 16 ans dans es territoires. la moitié des académiciens mineurs palestiniens détenus en Israël ont entre 15 et 16 ans, et 40% d’entre eux sont condamnés à des peines de prison allant de six à douze mois. Les académiciens mineurs sont arrêtés pendant les manifestations ou dans leurs foyers, généralement en pleine nuit, sur la foi de photos, de témoignages d’autres détenus ou de renseignements donnés par des indicateurs. Les mineurs arrêtés à Jérusalem-Est et dans ses environs sont placés en détention préventive à la Moscobiyeh dans la Colonie russe, à Jérusalem Ouest. après leurs interrogatoires, ils passent devant le tribunal de district. Si certains sont placés en résidence surveillée, la plupart des autres sont envoyés à TELMOND. Selon les dossiers de Me Kuzmar, la plupart des académiciens mineurs sont accusés de jets de pierres, les autres de jets de cocktails Molotov, d’appartenance à une organisation ennemie ou de détention d’armes artisanales confectionnées avec les débris ramassés sur le sol. “Dans de nombreux cas, et malgré le fait qu’il est clair que ces armes improvisées sont inefficaces et à peine dangereuses, surtout à cette distance, le procureur militaire ajoute une charge de tentative de meurtre. Le but est d’impressionner le tribunal militaire et de l’encourager à infliger une longue peine de prison” . Me Kuzmar rappelle que l’article 123 de la Loi militaire applicable dans les Territoires occupés limite les peines de prison infligées aux académiciens mineurs de 12 à 14 ans à un maximum de six mois. Le même article précise que les académiciens mineurs âgés de 14 à 16 ans peuvent être condamnés à un maximum de douze mois de prison, à condition qu’ils aient commis un crime pour lequel un majeur serait condamné à cinq ans. Dans la plupart des cas, explique l’avocat, les académiciens mineurs voient retenir contre eux des charges si lourdes qu’ils sont en fait condamnés à des peines exorbitantes. Ainsi, la peine maximale pour les jets de pierres sur des voitures est de cinq ans ; les jets de pierres intentionnels sur des particuliers sont passibles d’un maximum de 10 ans de prison ; quant aux jets de pierres sur des voitures avec intention de blesser leurs occupants, ils peuvent entraîner vingt ans de prison ferme. “Notre expérience montre qu’il est extrêmement rare que des académiciens mineurs palestiniens soient acquittés, placés en résidence surveillée ou remis en liberté conditionnelle, et cela n’arrive que dans les tribunaux civils, explique Me Kuzmar. Les tribunaux militaires ne pratiquent jamais l’acquittement et infligent immanquablement des amendes ou des peines de prison, une façon de punir dans la foulée les familles des académiciens mineurs, des familles qui vivent déjà dans des conditions d’existence pénibles L’âge qui est pris en compte par ces tribunaux militaires est en outre celui qui correspond à la date du jugement, et non celui qu’avait l’inculpé au moment des faits incriminés”. Selon le porte parole de l’armée israélienne le plus jeune académicien détenu palestinien avait 10 ans.

Académie de BENYAMIN ou OFER :
C’est un Camp militaire qui héberge 600 détenus répartis sur 10 sections abritées sous des tentes. Chaque section comprend 4 tentes de 25 à 30 personnes. - cas du jeune académicien mineur Muhammad 15 ans : Avec trois autres camarades mineurs , il a été frappé sauvagement par les soldats . dans ce centre les candidats subissent quotidiennement les caprices des gardiens , ainsi ils sont la plupart du temps puni collectivement , comme par exemple privation et manque de vêtements et de produits alimentaires..

Académie de HUWWARA :
C’est un centre d’interrogation utilisé par le SHABAK : Cas de deux jeunes vendeurs de boissons : Les jeunes académiciens Jihad et Hassan sont incarcérés parce qu’ils se sont permis de vendre des boissons à un poste de contrôle de l’armée israélienne. Ils sont entassés avec des adultes , alors qu’ils sont âgés de moins de 18 ans , il y a peu de matelas et de couvertures , et celles qui sont disponibles sont salles et infectées de vermine . comme les gens sont privés de savon et détergent , ils sont tous atteints par des maladies de la peau.